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Severine Beltrame
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Alizé Cornet
 
Severine Beltrame
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Umur
44
173cm
Ketinggian
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60kg
Berat
66kg
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Tanah Liat
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Insolite - Mirra Andreeva au secours d'une coccinelle à Roland-Garros Alors qu'elle rivalise déjà avec les meilleures joueuses du monde, Mirra Andreeva a conservé toute son innocence d'adolescente (elle a 17 ans). Ainsi, quand la pression était à son comble, dans le dernier jeu de son quart de finale face à Aryna Sabalenka, la jeune Russe a pris le temps de voler au secours d'une coccinelle qu'elle a aperçue sur le court. C'est ce qu'elle a raconté en conférence de presse. Mirra Andreeva : " Au dernier jeu, sur son service, je crois que le score était de 30–15 pour elle, j’ai vu une coccinelle par terre, sur la terre battue. Je me suis dit 'il faut que je la sauve'. Je l’ai ramassée, puis j’ai essayé de ne plus y penser. Je me suis dit 'ça pourrait être un signe' (rires). J'ai essayé de ne pas y penser, de rester dans le jeu et focus. Pour ne pas attendre ses fautes et essayer de tout conclure par moi-même. Peut-être que c’était un petit signe (la coccinelle symbolise la chance dans de nombreux pays), car j’ai gagné le jeu et le match. C’était un bon moment pour moi. "
Toujours aussi forte, Swiatek rejoint la finale de Roland-Garros !  Ce n’est pas vraiment une surprise, mais c’est désormais officiel : Iga Swiatek va jouer la finale de ce Roland-Garros 2024. À l’exception de son deuxième tour face à Osaka, la Polonaise a jusqu’ici réussi un sans faute. Plus impériale que jamais, elle a largement dominé une Coco Gauff simplement pas assez forte (6-2, 6-4 en 1h36).  Entrée sur le terrain avec des intentions très clairement offensives, l’Américaine n’a finalement rien pu faire. Créant beaucoup de jeu et mettant énormément d’intensité dans la balle, elle a finalement bien trop donné pour espérer quoi que ce soit (27 coups gagnants, 39 fautes directes). De son côté, la numéro 1 mondiale a parfaitement fait déjouer son adversaire. Moins percutante qu’à son habitude, elle a laissé la numéro 3 mondiale dicter le jeu, se contentant de contrer et de défendre avec un rare brio.  Solide, elle a d’abord parfaitement profité du début de match fébrile de son adversaire pour prendre les commandes (6-2). Par la suite, elle a su élever son niveau de jeu au moment où Gauff s’est mise à bien mieux jouer (seulement 13 fautes directes). Breakée dans le deuxième set (3-1), la tenante du titre a réagi en patronne. Mettant encore plus de poids dans ses balles et contrant fréquemment son adversaire, notamment en retour, elle s’est adjugée 5 des 6 derniers jeux du match.  Épatante, Swiatek continue donc de martyriser ses adversaires à Roland-Garros. Samedi, elle tentera, à seulement 23 ans, de remporter un 4e Roland-Garros, le troisième consécutif. Son ultime opposante n’est pas encore connue puisqu’elle se mesurera à la vainqueure de la seconde demi-finale entre Paolini et Andreeva.
Andreeva : "Je ne m'attendais pas à être en demies, mais je dois être prête" Mirra Andreeva semble encore plus surprise que tout le monde d'être en demi-finales de Roland-Garros. Elle y défie une autre invitée surprise ce jeudi après-midi, l'Italienne Jasmine Paolini. Mais, même si la jeune Russe (17 ans) a l'impression de vivre un rêve éveillé, elle ne s'en satisfait pas pour autant et veut être performante. C'est ce qu'elle nous a rappelé en conférence de presse. Mirra Andreeva : "Je dirais que je ne m'attendais pas vraiment à jouer les demi-finales. Quand j'ai joué Gracheva il y a quelques jours, je me disais 'Bon, si je gagne ce match, je serai en quarts. Puis ensuite, je jouerai Sabalenka et, si je gagne, je serai en demi-finale. Ça serait un rêve'. Et je vais réellement jouer les demi-finales. Ça s'est réalisé en quelque sorte. Donc, si on regarde en arrière, je ne me serais pas attendue à jouer les demies car c'était juste une forme de rêve pour moi au début du tournoi. Mais maintenant, je vais réellement les jouer, donc je dois être prête pour le match."
Swiatek a déjà un pied en finale de Roland-Garros ! Depuis sa victoire miracle au deuxième tour (face à Osaka, 7-6, 1-6, 7-5), Iga Swiatek écœure toutes ses adversaires. En trois matchs, elle n’a concédé que 8 jeux, soit à peine plus d’un jeu par set. Opposée à Coco Gauff (3e mondiale) en demi-finale, la Polonaise n’a pour l’instant pas eu beaucoup plus de problèmes à imposer son jeu, remportant très largement le premier set (6-2 en 35 minutes). Face à une Américaine pas vraiment dans son match (19 fautes directes, 52% de première balle au service), la numéro 1 mondiale n’a pas besoin de forcer. Sans prendre beaucoup de risques, elle s’est montrée extrêmement solide, ne donnant que très peu de points (5 fautes directes) et gérant parfaitement les moments chauds (2 balles de break sauvées sur 2 et 2 balles de break converties sur 3). Déjà sacrée à trois reprises Porte d’Auteuil (2020, 2022, 2023), Swiatek continue de foncer vers une 4e couronne. En face, Gauff va devoir bien mieux jouer et surtout beaucoup moins donner si elle veut avoir une chance de réellement gêner son imperturbable adversaire.
Paolini et l'aspect mental : "Je perdais le match avant même de le jouer" Jasmine Paolini ne va pas jouer sa première demi-finale en Grand Chelem par hasard ce jeudi à Roland-Garros (face à Mirra Andreeva). Il s'agit de l'aboutissement d'un long processus pour la joueuse de 28 ans. L'Italienne l'a expliqué en conférence de presse. Un processus de transformation de son approche mentale du tennis et de ses matchs, qui lui a permis d'amorcer une progression fulgurante depuis la saison dernière. Elle a réellement pris une nouvelle dimension cette année en remportant son premier WTA 1000 sur les courts de Dubai en février. Jasmine Paolini : "Je pense que j'ai commencé à mieux jouer, avec plus de consistance, l'année dernière, disons au milieu du mois de juillet. Match après match, je me suis sentie plus convaincue que je pouvais jouer à un plus haut niveau. Mais c'était un processus. Ce n'est pas comme si j'avais allumé quelque chose. À présent, comme je l'ai dit plusieurs fois, je rentre sur le court en me disant à moi-même que j'ai une chance de gagner le match. Alors qu'avant, parfois, par exemple quand je jouais contre les meilleures joueuses, je me disais quelque chose comme 'd'accord, j'ai besoin d'un miracle pour gagner ce match'. Donc, je perdais déjà le match avant même de le jouer."
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